dimanche 2 septembre 2012

3. De l’introspection à la prévention : pertinence de l’éducation somatique dans le domaine de la prévention.


Article publié dans la Revue de Psychologie de la motivation n° 41, novembre 2006


« La condition de l’harmonie, autant dire de la santé psychique, est la connaissance de soi. » Paul Diel.
« La meilleure des médecines est la prévention. Elle est liée à la nourriture et aux comportements habituels. »
Dalaï Lama
On ne peut envisager de réfléchir à l’introduction d’une pensée systémique dans le domaine de la santé sans passer à la concrétisation de cette nouvelle manière de penser. Penser l’être autrement qu’en terme d’organes ou de pathologie implique d’élargir le champ de notre regard et de prendre en compte, chez le patient qui entre dans la salle d’attente, tous les éléments signifiants qui induisent plus ou moins la pathologie et les signes cliniques.
Regardant avec un peu plus de distance la personne, il devient alors facile de constater que dans beaucoup de situations ce qui sous-tend la difficulté se niche dans une somme répétée d’inconforts et de postures dont la rigidité peu à peu nous enferme, nous faisant oublier, sous la pression conjointe des nécessités économiques et sociales, que nous vivons comme des êtres incorporés, et qu’à force de tirer sur la corde, elle finit toujours tôt ou tard par casser.
Prendre de la distance, observer la globalité des problèmes nous incite alors à penser que bien des maux exprimés dans le silence de nos cabinets pourraient être avantageusement réduits. Il nous faudrait, en amont, savoir, ou pouvoir intervenir pour apprendre à nos patients qu’ils existent bien en tant qu’êtres incorporés. Il y a des signes avant-coureurs des malaises qui les assaillent. Savoir écouter ces signes n’est pas une perte de temps, mais au contraire un gain quant à la qualité de la vie que nous avons tous à traverser plus ou moins longtemps.
Un des moyens à notre disposition serait donc d’agir en amont des problèmes et d’apprendre, tous autant que nous sommes, à « gérer notre espace somato-psychique » afin d’en retirer la sensibilité nécessaire à un meilleur usage de nous-mêmes.
Accompagnement psychologique, yoga, gi’gong, Méthode Feldenkrais, Eutonie, sophrologie, etc., sont autant et non exhaustivement de moyens à disposition de chacun pour apprendre à gérer plus efficacement le quotidien. Le tout est d’avoir l’idée de s’en servir, ce qui demeure actuellement l’apanage d’une infime minorité. Réfléchir à la place de toutes ces techniques dans le domaine de la prévention est donc un des éléments essentiels d’une prise en compte systémique des problèmes de santé.
Qu’est-ce que l’éducation somatique ?
L’éducation somatique est un champ émergent apparu dans la deuxième moitié du XXème siècle mais dont les précurseurs avaient semé les jalons dès son début. Ce champ ne bénéficie, sauf à Montréal, d’aucune reconnaissance des milieux académiques et son enseignement, parfois abordé dans certains départements universitaires de danse, reste du domaine d’une démarche de découverte individuelle.
Historiquement, on peut noter l’influence qu’exerça Elsa Gindler à l’origine d’une réflexion sur le corps envisagé non seulement sous l’angle de son apparence charnelle, mécanique, mais comme un élément constitutif de la personne.
Dans ce domaine, Freud, Jung, Groddeck, Winnicott ont nourri de leurs réflexions une approche dite psychosomatique des signes cliniques : nous serions à la fois des êtres incorporés puisque l’expression de nos troubles s’exprime par des signes cliniques dans l’enceinte du corps, mais nous serions aussi des êtres se construisant une image d’eux-mêmes ; cette nécessité d’une image de soi, son absence ou sa présence seraient à l’origine des psychoses, névroses, paranoïa, hystéries, schizophrénies, etc.… Or, biologiquement, nous n’avons pas d’existence autre que dans le corps qui nous caractérise. Cette dimension de l’être « incorporé », abordée par Reich demeurait jusque dans les années 50 une dimension de pensée peu partagée : peu nombreux étaient ceux qui envisageaient le corps comme un espace vécu, même si cette dimension était objectivement comprise dans les recherches entreprises.
Vinrent alors Matthias Alexander, Gerda Alexander, Moshe Feldenkrais suivis dans les années 70 par Thérèse Bertherat, Marie-Lise Labonté, Bonnie Bainbridge Cohen et d’autres vraisemblablement que j’oublie (qu’ils veuillent bien m’en excuser), qui prirent non le contre-pied de ce qui fut fait avant eux, mais eurent l’idée de se pencher sur le vécu corporel comme terrain d’une expérience vécue au plus intime de l’être, marquant de son sceau le moindre de nos mouvements et influençant nos manières d’être, en présentant la traduction somatique de nos apprentissages de vie.
En quelque sorte, le corps garde la trace de notre histoire, il est la vitrine de ce que nous sommes en profondeur ; un des caractères du vivant étant le mouvement, observer et inviter chaque individu à observer sa propre manière d’entrer en mouvement est une porte d’entrée vers une plus grande compréhension de soi, et donc vers des modifications comportementales favorisant une autre économie, libérant l’être d’un certain nombre de ses conditionnements.
Sur le plan de la pédagogie, les fondateurs de ces courants s’appuyèrent sur les thèses de Jean Piaget, et parièrent avant l’heure sur une plasticité neuronale dont la révélation bouscule le paysage de la neurophysiologie depuis peu. Dès les années 80, les liens avec le développement des sciences cognitives et comportementales, éclairés par les découvertes de la neurophysiologie, se sont approfondis, délaissant momentanément le terrain des connaissances introspectives et psychanalytiques. Cette limitation de la réflexion n’est sans doute qu’un passage obligé pour une profession encore jeune et qui a besoin de faire ses preuves, y compris en favorisant son regroupement au sein d’une autorité capable de se faire reconnaître par les milieux officiels.
Sous cet angle, les réflexions de Paul Diel auraient sans doute elles aussi une place importante à tenir, tant par l’apport de ses thèses sur la symbolisation, et la nécessaire introspection qui l’ont mené à réfléchir à la médecine et approcher l’être sous l’angle d’une systémique, d’une complexité indispensable à la conceptualisation du vivant.
Ce champ émergent récent est donc une ouverture tant pour les techniques psychanalytiques et psychothérapeutiques que pour la médecine et pour alimenter la réflexion sur une politique de prévention qui sorte des campagnes tapageuses pour entrer dans la profondeur de l’être.
L’introspection somatique : base de la découverte de soi
Partons si vous le voulez bien d’une expérience concrète. Observez dans un premier temps la manière dont vous vous êtes assis pour me lire. Avez-vous la pleine conscience de ce sur quoi vous êtes assis ? Une chaise ou un canapé, ou peut-être devant votre table de travail. D’accord, mais quelle perception avez-vous de votre état corporel, de la manière dont vous avez posé vos pieds sur le sol, de la partie de votre bassin qui prend contact avec votre siège, de la forme de la colonne vertébrale, de la position de vos bras et de votre tête ? Loin de moi l’idée de vous imposer cette perception constante de l’état de votre squelette qui tournerait à l’obsession, et viendrait certainement parasiter votre lecture et la rendrait insupportable.
Alors lisez un instant les consignes suivantes, puis lâchez votre revue et appliquez celles-ci avec lenteur, dans l’idée de percevoir en vous le processus du mouvement demandé, plus que le mouvement lui-même. Vous êtes prêts ? Posez donc votre revue et avancez un peu vos pieds, un peu plus en avant que l’aplomb de vos genoux : qu’est-ce que cette proposition change quant à la position de votre bassin et à la forme de votre colonne ? Reculez légèrement vos pieds en arrière de l’aplomb de vos genoux et faites les mêmes constatations.
Maintenant très lentement commencez à porter votre regard vers en haut, puis vers en bas : quelles modifications de forme pouvez-vous ressentir dans votre colonne vertébrale, où vont vos appuis au niveau du bassin, quelle orientation prennent vos genoux, en dehors, en dedans ? Laissez un instant cette observation et reposez-vous, tout en restant attentif à ce qui traverse votre esprit, les perceptions sensorielles qui montent de votre corps. Portez ensuite votre attention à votre bassin et commencez à rouler doucement celui-ci en avant et en arrière et observez le mouvement induit au niveau des genoux, les modifications apportées à l’appui de vos pieds, à la forme de votre colonne. Répétez quelques fois cette expérience et reposez-vous, notez vos besoins de changer quelque chose dans votre installation pour reprendre votre lecture.
Reprenons donc le cours de notre histoire. Moshé Feldenkrais disait : « Vous ne pouvez rien faire si vous ne savez pas ce que vous faites ». Ailleurs il ajoutait que ce qui lui importait c’était moins la souplesse des corps que celle des esprits. Il ne fut pas le seul en ces temps récents de la première moitié du XXème siècle à se préoccuper de cette connaissance de soi. Il y eut Freud bien sûr et toute les écoles psychanalytiques, accompagnés de la kyrielle d’écoles de psychothérapies, nourries des découvertes freudiennes, et de celles de la neurophysiologie et des sciences cognitives. Toutes relevaient d’une introspection visant à une meilleure connaissance de soi, mais dans presque toutes demeurait le tabou du corps et du toucher.
« Vivre c’est sentir. Sentir c’est osciller entre un état d’insatisfaction et un état de satisfaction. Ces états opposés se manifestent au niveau humain sous la forme de sentiments clairement différenciés : angoisse et joie » ; écrivait Paul Diel (1). Partant de l’expérience de la sensation deux voies s’offrent à notre perspective : la voie de l’analyse et de la pensée ; celle de l’étude précise des états corporels qui accompagnent nos états d’être. L’une et l’autre loin de s’exclurent pourraient être envisagées comme autant d’apport à l’élévation du niveau de conscience permettant l’accès à un état qui pourrait s’approcher de l’idée de bien-être, non réduit à son apparence : « mens sana in corpore sano », mais bien à cet état de bien « être » qui caractérise l’individuation et la capacité à s’affirmer à la fois dans son indépendance et dans son appartenance à une collectivité humaine.
Intervention pour une prévention au sens larg
Poursuivons si vous le voulez bien notre expérience pratique. Levez un instant les yeux de votre lecture, et fermez les. Portez attention à leur emplacement, la sensation que vous avez de leur volume dans l’orbite. Peut-être allez vous percevoir une différence entre l’œil droit et le gauche : présence différente dans le champ de votre attention, perception différente de leur volume, de la pression exercée derrière la paupière. Portez attention plus particulièrement sur votre œil droit et déplacez le vers la droite, vers votre oreille droite et ramenez le au centre quelques fois. Puis amenez le à droite et déplacez le à partir de cet endroit vers le bas et vers le haut, en décrivant le bord externe de votre orbite. Procédez avec lenteur et sans forcer. Sentez la nature de ce mouvement : se fait-il avec aisance ou difficulté, avec saccades ou fluidité ? Que fait votre tête pendant que vous concentrez votre attention sur le mouvement de votre œil droit ? Que fait l’œil gauche ? Pouvez-vous mettre à la fois dans le champ de votre attention l’œil gauche alors que vous êtes concentrés pour réaliser le mouvement du droit ? Laissez ce mouvement, ramenez vos yeux au centre et doucement ouvrez-les pour reprendre contact avec votre environnement familier, puis revenez à votre lecture : quelle perception de l’espace qui vous entoure, quel regard portez-vous maintenant sur l’ouvrage ouvert devant vous ?
Je plaide ici pour une conception de la prévention au sens large. Lorsque ce sujet est abordé dans des réunions officielles, la réponse la plus courante est celle-ci : mais nous nous occupons de prévention ; nous avons fait une campagne contre le tabac, pour la prévention du cancer du sein, contre le sida et pour l’usage du préservatif, contre l’abus du sucre dans l’alimentation, etc.… Et il nous faut bien applaudir à ces campagnes médiatiques qui ouvrent les yeux de nos contemporains sur quelques un de leurs modes de comportement nuisibles à leur santé. La campagne passée, chacun retourne à ses habitudes en ayant bien vite oublié le sujet.
Ceci n’était qu’une manière de laisser le temps à vos sensations de cheminer. Peut-être, au fil de ces quelques lignes aurez-vous éprouvé le besoin de changer quelque chose dans votre manière de vous asseoir, ou à la luminosité de la pièce dans laquelle vous me lisez. Je n’affirmerai pas que ces changements aient été rendus nécessaires par l’exercice de tout à l’heure, mais il y a bien des chances que votre attention se soit éveillée à des éléments auxquels vous ne portiez pas attention précédemment.
Nous le savons, on peut toujours expliquer à des personnels hospitaliers la « bonne » manière de s’y prendre pour soulever les patients dans leur lit, on peut y consacrer des stages et des « écoles du dos », on découvrira avec stupéfaction que peu de temps après la campagne, les gestes sont bien souvent oubliés, inappliqués. La raison essentielle en est à mon sens que l’enseignement a porté sur des éléments théoriques, certes justifiés, mais n’a pas éveillé l’attention et la conscience à la portée des gestes effectués quotidiennement. On a agit sur l’enveloppe et non sur le contenu. Cette expérience peut-être étendue à d’autres entreprises qui ont modifié leurs machines, favorisé des modifications de poste de travail sans pour autant réduire les accidents. Cédric et Alain Golfier, Kinésithérapeutes et praticiens Feldenkrais, mènent cette expérience depuis vingt ans dans le domaine de la prévention des Troubles Musculo-squelettiques (TMS): ils observent le poste de travail, les gestes, puis proposent aux salariés concernés quelque séances de mouvements éveillant la curiosité sur eux-mêmes. Bien sûr, leur travail est plus cher que d’autres interventions plus ponctuelles et nécessite de prendre plus de temps, d’organiser un suivi. Mais dans leur expérience, ils notent une nette réduction du nombre d’accidents du travail à partir de ce vécu, et surtout, analysant les questionnaires d’évaluation remis aux stagiaires, ils notent : « Les participants comprennent mieux ce qui leur arrive. […] Ils perçoivent ce qui les a blessé, savent améliorer leur gestuelle et peuvent mettre en place des outils concrets. Ils deviennent acteurs. » (2)
Si nous créons les conditions d’une réelle introspection, passant en revue nos gestes et nos comportements, nos habitus et nos modes de vie, quelque chose peut changer qui influerait sur notre attention, changerait notre rapport à la santé, nous mènerait à prendre en compte nos manières d’être et à les modifier afin d’être en plus grande adéquation avec nos besoins réels. Une prévention au sens large, tenant compte de la réalité du vivant et de sa diversité, peut conduire chacun à considérer sa propre responsabilité dans le maintien de sa santé.
La prévention : un acte de conscience individuelle à encourager
Il ne s’agit pas ici de considérer l’éducation somatique comme la seule à devoir être encouragée en tant que pratique visant à une prévention au sens large. Pour nous en effet, et comme je l’ai déjà écrit précédemment (3), la notion de santé doit être sortie du domaine restrictif du soin pour être envisagée comme l’état à entretenir pour éviter d’y avoir recours. Encore une fois, il ne s’agit pas de considérer qu’une démarche consciente préventive évitera toutes les pathologies, mais de mon expérience concrète, je tire l’enseignement que bien des difficultés, bien des « accidents de la vie » pourraient être évités si nous savions apprendre à nos contemporains quelques règles élémentaires de « bien vivre avec soi ».
Concevoir concrètement un changement de paradigme dans le domaine de la santé, nécessite aussi de réhabiliter l’idée même de santé publique, au-delà de la seule prévention de troubles organiques tels que le cancer, le sida, la mucoviscidose, les maladies cardio-vasculaires, etc. Non que je dénigre ces préventions mais il me semble urgent d’encourager, financièrement, nos contemporains à s’occuper d’eux avant que la médecine ne le fasse sous la contrainte des signes cliniques.
On le voit bien, le fameux « trou » de la sécurité sociale, cette hydre contemporaine qui ressuscite régulièrement et se ris de toutes les mesures mises en place, est un problème suffisamment prégnant sur le budget des ménages pour que nous envisagions de changer ici encore notre manière de voir. Il faut enfin regarder plus loin que l’économisme immédiat, envisager la santé comme un investissement à réaliser et non une charge pour notre société.
Remplacer le mot coût par investissement change déjà la nature du discours. Il devient alors possible d’envisager les démarches d’enseignement comme des éléments indispensables d’une véritable politique de santé publique, visant à rendre chaque citoyen responsable de sa propre vie. Une mesure simple permettrait de mettre la démarche au cœur des préoccupations contemporaines : si chaque assuré social bénéficiait d’une somme forfaitaire annuelle visant à participer à de stages de formation en développement personnel, en hygiène alimentaire, en prise de conscience de son existence incorporée, en hygiène de l’habitat et du travail, en développement de l’enfant et découverte des besoins essentiels de ceux-ci, pourrait-on imaginer que personne ne s’investirait dans de telles démarches ? Et si les assurés ne profitaient pas de cette disposition, et que les sommes non utilisées soient mutualisées pour permettre à ceux qui auront su saisir cette opportunité de renforcer leur savoir, d’approfondir leur recherche, verrait-on encore beaucoup de monde attendre passivement que le médecin, le soignant qu’il soit kinésithérapeute, infirmier, psychiatre, ou autre, rétablisse le lien avec lui-même qu'il n’aura pas su entretenir ?
Utopie ? Rêve ? Sans doute, car pour avancer sur ce terrain, et n’étant pas économiste, il est bien vraisemblable que trop de paradigmes se doivent d’être changés, et qu’un travail de fourmi sur le terrain est encore nécessaire pour décoller le nez du guidon et regarder l’avenir autrement qu’avec des lunettes opaques.
Savoir prévenir…
Le mur contre lequel nous butons est un mur mis au-devant de nos consciences. Quelle que soit notre place, que faisons nous pour que quelque chose bouge ou change ? Nous prenons nos plumes, nous écrivons, nous enseignons, et toujours nous butons sur l’obstacle : une minorité saisit les opportunités et agit pour elle-même, cherchant à améliorer son appréhension de l’existence. Sommes-nous voués à demeurer cette minorité consciente ? Ou nous faut-il travailler à étendre le champ des compétences, soucieux et informés du fait que l’humanité n’a jamais progressé par l’ignorance, mais, au contraire, que chaque étape de son développement s’est fait sur la base de nouvelles connaissances, de prises de conscience de plus en plus précises de la responsabilité d’être humains. Travailler à l’extension du domaine de la prévention, sortir l’ouvrage des visées réductrices pour en faire un outil au service d’une plus grande humanisation du monde et des êtres ; sortir du rêve et voir l’ignorance reculer, voilà qui aurait de quoi nous enthousiasmer si…
Manosque le 28 octobre 2005
Xavier Lainé
Kinésithérapeute DE
Praticien Feldenkrais certifié
(1) Paul Diel, La peur et l’angoisse, Petite Bibliothèque Payot, 2004.
(2) Cédric Golfier, Gestuel Santé et la prévention des TMS dans le milieu du travail : améliorer l’organisation gestuelle de la personne, Le Bulletin Feldenkrais France n°52, octobre 2005.
(3) Xavier Lainé, Pour une approche systémique de la santé, Revue de psychologie de la motivation n°39, juillet 2005

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